lundi 20 décembre 2010

et c'est pas une idée reçue

Gérard Cornilleau, directeur adjoint au département des études à l'OFCE


"La crise a montré qu'augmenter les hauts revenus, c'était gaspiller de l'argent"

LEMONDE.FR
15.12.10
19h58 • Mis à jour le 15.12.10
20h28

Le Bureau international du travail a publié, mercredi 15 décembre, son second rapport sur les salaires dans le monde dans lequel il s'inquiète de la stagnation persistante des revenus, phénomène qui, selon le BIT, "fut un élément déclencheur de la crise" et "continue d'affaiblir la reprise dans de nombreuses économies".

Entretien avec Gérard Cornilleau, directeur adjoint au département des études à l'OFCE, centre de recherche économique de Sciences Po.

Dans quelle mesure la question des salaires a-t-elle pu contribuer au déclenchement de la crise ?

Le facteur de crise, c'est le fait que ces dernières années, les hauts salaires ...Lire ...

Le prix de nos idées !

mercredi 15 décembre 2010

vendredi 26 novembre 2010

RETRAITES: et donc si on resume

Synthèse et analyse de la loi du 9 novembre 2010   réforme des retraites

La loi sur la réforme des retraites a été adoptée dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale et le Sénat à la fin du mois d’octobre. Validé par le Conseil constitutionnel à l’exception des articles concernant la médecine du travail, le texte a été promulgué par le président de la République et publié le 10 novembre au journal officiel. La CFDT prend acte de cette publication sans que cela ne modifie son appréciation négative sur un texte injuste et inefficace.

Quelques concessions ont été obtenues par le mouvement social. Parmi elles : le maintien dérogatoire d’un âge de départ sans décote à 65 ans pour les parents de 3 enfants, la possibilité de départ à 60 ans pour les salariés exposés à des facteurs de pénibilité ayant entraîné une incapacité comprise entre 10% à 20%, la prise en compte de la situation des « titulaires sans droits » de la fonction publique. Ces quelques concessions ne modifient pas le caractère profondément régressif d’une loi très dure envers les salariés les plus modestes.

Certaines dispositions ne sont pas incluses dans le texte de loi ...
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mercredi 20 octobre 2010

retraites: vous avez dit bizarre?

Retraites : un oubli qui en dit long…


Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations
patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X,
écrivait : «On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIBPourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ?
progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie
constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses
de pension depuis 1960 ».


Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent,
nous prennent pour des demeurés.
- En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à
charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la
part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
- Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à
charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200.
Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.
C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant
leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement
et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
Alors, où est donc le problème ?
Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ?
 Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40%
de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre
retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations
sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat
ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les
classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé.
Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour
nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des
assurances privées.
Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient
depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards
sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au
regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne
bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.

vendredi 15 octobre 2010

une etoile brille de mille feux (enfin presque)

et pendant ce temps à Fos sur mer la direction annonce 5 jours de chômage pour le dernier trimestre ...
en une annonce et pour gagner quelques menus monnaies la direction incite ses employes à faire une pause dans le travail on a connu des managements plus efficace

mercredi 6 octobre 2010

L'union fait la force (syndicale)...

La métallurgie allemande obtient 3.6% de revalorisation salariale : 85 000 ouvriers sont directement concernés
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lundi 4 octobre 2010

Sommes-nous manipulés?

Les dix stratégies de manipulation de masses
Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité. Lire ...

Dépressifs programmés chez ORANGE

Stage France Telecom : "courbe du deuil" et casse du salarié; Un ancien directeur régional raconte le plan machiavélique de l'entreprise pour faire partir 22 000 personnes du groupe sans avoir à les licencier.

C'était en 2006. La femme, cadre supérieure chez France Télécom, entre comme une fusée dans le bureau de son supérieur hiérarchique : Lire ...

mercredi 29 septembre 2010

lakshmi le magicien : abracadabra

LA SCISSION DE TOUS LES DANGERS

Ils nous racontent une belle histoire...

Lakshmi Mittal a fait part de sa décision de regrouper au sein d'une nouvelle société, appelée provisoirement "SPINCO", les établissements du Groupe intervenant dans le domaine des aciers inoxydables et alliages spéciaux et ainsi de nous sortir définitivement du groupe ArcelorMittal.
Cette société, dotée d'une certaine autonomie, interviendrait sur les marchés en parallèle avec le groupe ArcelorMittal. On notera que l'actionnaire majoritaire restera, pour un temps, L. Mittal lui-même.
Très peu d'informations sont en fait disponibles sur les raisons de cette décision, et sur les intentions réelles de l'actionnaire majoritaire. La communication monocorde, relayée par le management, met principalement l'accent sur l'exaltation de cette nouvelle aventure. « Faites-nous confiance » osent-ils déclarer ! Sur la base de quoi ? Rien n'est écrit ou si peu.
Au vu du peu d'informations disponibles et du peu de garanties sociales et industrielles, la CFDT analyse cette scission comme une démarche financière de L Mittal dont l’unique objectif est la valorisation de son patrimoine, plutôt que comme un projet industriel et de développement durable.
La CFDT ne comprend pas l’intérêt de cette scission, alors que le segment STAINLESS est performant, qu'il a bien traversé la crise, qu'il dégage du cash, et qu'il est bien positionné sur les marchés des nouvelles technologies.
L'argument selon lequel la scission donnerait plus de liberté de manœuvre à notre management ne tient pas. Dans le Groupe ArcelorMittal tout peut être proposé mais un seul décide: L. Mittal. Actionnaire majoritaire de SPINCO, il est fort peu probable que son style de management change.
Ainsi la CFDT voit comme conséquence possible de cette scission, la remise en cause des acquis sociaux des salariés du Groupe ArcelorMittal. Nous risquons de perdre un socle d’accords fondamentaux (CAP2013, Prévoyance, Participation, GPEC, Séniors, Gestion du stress….) !
Une autre menace pèse sur cette nouvelle entité SPINCO qui regroupe des savoir-faire, des compétences, des technologies, des recherches du premier ordre.
En effet, on peut affirmer aujourd'hui que les attentes de l'Humanité en termes d'énergie renouvelables, de développement durable font converger la demande en matériaux nouveaux vers STAINLESS.
Les ingénieurs, chercheurs, techniciens, ouvriers de STAINLESS développent aujourd'hui une gamme de produits du plus grand intérêt dans le domaine du solaire photovoltaïque, thermique et thermodynamique, ainsi que pour le développement des piles à combustibles, du traitement de la biomasse, de la supraconductivité, etc…
Ajoutons à cela les alliages inoxydables duplex aux performances exceptionnelles, les matériaux magnétiques qui permettent de minorer les pertes d'énergie, et une large gamme de produits résistant à la corrosion.
Ainsi, une conséquence possible de cette scission pourrait être une prise en main par des forces hostiles extérieures (si l'opération financière n'était pas la réussite espérée par Mittal), par exemple des fonds de pension, avec tous les risques possible de dépeçage des technologies, des produits et des procédés détenus par SPINCO.
La CFDT exprime ses réserves par rapport à ce projet et compte ralentir la démarche afin de prendre le temps nécessaire (donner un avis dans les instances est aujourd'hui impossible) pour obtenir des réponses précises, des clarifications, et des garanties quant à l'impact industriel, social et de développement du projet de scission.

Conclusion

Le Groupe AM veut aller vite dans sa démarche de scission. Alors pourquoi un tel empressement à vouloir coter Spinco sur les plus grandes places boursières ? Est-ce cela le but ultime de l'opération, faire de l'argent ? Nous pouvons le craindre et cela au détriment des outils jugés peu rentables. Car à écouter les arguments « fallacieux » des dirigeants, expliquant que les inox ont été les grands oubliés d'AM au moment des choix d'investissements, ils ne sont guère rassurants quant à la pérennité de l'ensemble des installations de SPINCO. Puis, quel aveu ! Dire que les inox n'ont pas bénéficié des investissements nécessaires c'est avouer que les dirigeants n'ont pas été à la hauteur. Pourtant, ce sont les mêmes qui, aujourd'hui, nous disent « ayez confiance en nous et suivez-nous ». C'est gonflé !

Non ! Non, la CFDT ne laissera pas partir des milliers de salariés dans une aventure risquée. Elle exigera une totale transparence de ce projet (qui n'en n'est plus un) et surtout des garanties fermes quant à l'avenir de l'ensemble du personnel et des outils.

Le 28 septembre 2010

lundi 27 septembre 2010

encore une idée originale

On peut toujours croire que les parts de marche se gagnent en supprimant du personnel



Sidérurgie

ArcelorMittal prévoit 10.000 suppressions d'emplois en 2010
Source : La Tribune.fr - 14/12/2009


ArcelorMittal confirme étudier la suppression de 10.000 emplois en 2010 afin de reconquérir des parts de marché perdues en Europe.

ArcelorMittal, le numéro un mondial de la sidérurgie, envisage de supprimer quelque 10.000 emplois dans le monde en 2010. Le groupe a ainsi confirmé une information des Echos. La France ne devrait cependant pas être concernée par ce plan, selon des sources proches du comité d'entreprise européen du groupe. En un an, le nombre de salariés du géant industriel dans le monde a été réduit de 39.000 personnes pour passer à 287.000.

Le but de cette opération est une réduction des coûts de production qui devrait permettre de regagner des parts de marché perdues dans un contexte d’intensification de la concurrence.

Le groupe de sidérurgie prévoit cependant une reprise de l’activité au second semestre 2010 qui devrait permettre aux installations de fonctionner à 70% de leurs capacités scontre 50% cette année.

vendredi 10 septembre 2010

retraites notre position




Déclaration de la commission exécutive CFDT - Réforme des retraites, mobilisation forte, réponse faible



Les mobilisations  ont été massives et réussies. Elles ont contraint le président de la République et le gouvernement à entendre la voix des salariés. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à juger la réforme profondément injuste et inefficace.

A ce jour, les légères améliorations présentées par le président de la République ne règlent pas les problèmes de fond de la réforme.

La CFDT refuse toujours de réduire la question de la pénibilité à celle de l’incapacité. L’élargissement du nombre de bénéficiaires potentiels et le recours à une commission pluridisciplinaire constituent un premier pas. Les autres dispositifs proposés sont trop imprécis.

Sur les carrières longues, rien n’est réglé ! La mise à l’écart des salariés qui ont commencé à travailler à 18 ans est inéquitable. Les autres salariés concernés par les carrières longues vont toujours subir un durcissement de la mesure.
Sur les poly pensionnés, le président de la République affiche un objectif, mais aucune modalité pour l’atteindre.

La volonté de ne pas revenir sur les bornes de 62 et 67 ans frappe les salariés aux carrières précaires et les plus modestes. L’essentiel du financement de la réforme continue de peser sur leurs épaules.
Les réponses apportées aujourd’hui par le président ressemblent à du bricolage. Elles sont la conséquence du refus d’une vraie mise à plat du système et d’un débat de fond comme la CFDT le réclame.

analyse CFDT LIRE ...



lundi 6 septembre 2010

EPI new look

Comme on peut l'observer sur la photo le pantalon ne fait plus partie des EPI obligatoire !





mardi 17 août 2010

investissement à st chely ?

nouvelle reculade de l'IAC le 20 juillet au sujet de l'investissemnt à st chely prochaine reunion debut septembre...
On verra à cette occasion si la direction d'ARCELORMITTAL mise sur les aciers electriques de demain (eolienne , voiture electrique ) ou si elle prefere la prudence au risque de perdre les futurs marche.
Les grand entrepreneurs ont parfois de l'audace ..... à voir

mercredi 28 juillet 2010

mardi 6 juillet 2010

Et c'est encore la WORLD COMPAGNIE qui ...

Ils occupent l'usine Arcelor pour appuyer leurs revendications


mardi 06 juillet 2010
Les ouvriers d'ArcelorMittal sont bien déterminés à faire valoir leurs droits.

La quasi-totalité des 25 ouvriers de l'usine ArcelorMittal (ex Panneaux frigorifiques français) ont décidé de passer la nuit dernière dans les locaux de la fabrique de panneaux frigorifiques, pour faire pression sur le comité d'entreprise extraordinaire qui se tient aujourd'hui. L'activité du site avait été mise en arrêt provisoire en juin 2009, et les agents au chômage partiel.

Or, les lignes de production dorment toujours et le chômage partiel devrait se transformer bientôt en simple chômage. « Les lettres de licenciements vont arriver après le 30 août », selon Pascal Leboucher, délégué du personnel et syndiqué CFDT.

Lors de cet ultime CE seront négociées, entre la direction et les salariés, les primes de licenciements. Pour l'instant, ces derniers ont obtenu, en sus des indemnités légales, une prime de 10 000 € pour créer une entreprise. Ils sont toutefois pessimistes sur la possibilité d'obtenir davantage. « Ca s'annonce très mal, estime Pascal Leboucher, la direction nous a dit que, de toute façon, quand nous partirons, ce ne sera qu'avec les indemnités légales. »

Baroud d'honneur

L'occupation nocturne de l'usine s'apparente donc à un dernier baroud d'honneur. Mohammed Lajnef, secrétaire général de la CFDT métallurgie 35, donne les dernières consignes aux ouvriers réunis dans un local sous les combles : « On ne casse rien et surtout, on ne s'énerve pas. » Entre colère - « ça fait plus d'un an qu'on nous galère », « tous les jours tu te lèves, tous les jours tu penses à ça » - et désenchantement - « on n'a personne derrière nous », « nous ne sommes que 25 bonhommes, il n'y a pas de pression » -, l'ambiance est plus que morose.

Hier soir, les agents de production annonçaient qu'ils assisteraient ce matin par visioconférence, depuis les locaux occupés, au CE extraordinaire où sera décidé le montant avec lequel ils quitteront l'entreprise. Du moins, s'ils n'avaient pas été délogés par la gendarmerie d'ici là.

Guillaume NOVELLO.  (source ouest-france)

mardi 29 juin 2010

points sur les retraites

Synthèse et analyse du projet de loi sur la réforme des retraites


Le projet de Loi sur la réforme des retraites a été remis aux différentes instances (Conseil d’Etat, conseils supérieurs des fonctions publiques, conseils d’administration des institutions sociales concernées) qui sont obligatoirement consultées avant que le Conseil des ministres l’adopte le 13 juillet. La Commission sociale de l’Assemblée Nationale examinera le texte à partir du 20 juillet avant l’examen de la loi par le Parlement à partir du 7 septembre et jusqu’en octobre.
La mobilisation du 24 juin est une première réponse des salariés et retraités face à un projet injuste et inefficace. Nous n’en sommes qu’au début d’un processus qui devra combiner actions des salariés et démarches en direction des députés et sénateurs. L’intersyndicale se réunira le 29 juin pour tirer un premier bilan de la mobilisation de jeudi et envisager les suites. Les équipes CFDT se doivent d’interpeller chaque parlementaire à partir du dossier « Retraites : soyons clairs ! » que nous avons élaboré et qui sera enrichi progressivement, tandis qu’un dépliant spécifique est en cours d’élaboration.
La présente analyse de la loi nous permet de constater, dans le détail, l’ampleur des efforts exigés des salariés, en particulier les plus modestes. Le Gouvernement, sur décision du Président de la République, a maintenu le projet de Loi dans l’état même s’il envisage des « évolutions » par le biais d’amendements qu’il déposerait. Ces « évolutions » porteraient sur trois aspects qui tiennent à cœur la CFDT : pénibilité, carrières longues et situation des polypensionnés.
Nous ne renonçons pas à faire bouger ces points, comme d’autres sur les carrières précaires, pourtant la CFDT n’est pas dans une logique de négociation car nous dénonçons principalement l’architecture globale du projet gouvernemental qui, en.....    Lire ...

vendredi 18 juin 2010

mieux vaut tard que jamais

Plus de 150 personnes experimentées partent donc le 30 juin et la direction se preoccupe maintenant de la competence
                                   
                                                          QUEL GACHIS !


mercredi 16 juin 2010

Le congrès vote pour une réforme alternative :

Face au projet gouvernemental, la CFDT est dorénavant en mesure de proposer une réforme des retraites juste et efficace.
La CFDT prône une réforme globale et ambitieuse, qui s’attaque aux injustices, renforce les possibilités de choix des salariés, équilibre le système à long terme et redonne confiance à toutes les générations, soit :

 Le droit de partir en retraite à 60 ans ! Ce droit n’est pas négociable, pour des raisons de justice sociale et de liberté de choix du moment du départ en retraite.
 Le maintien du dispositif de départ anticipé pour carrière longue ! Exigé et obtenu par la CFDT en 2003, il concerne les salariés ayant commencé à travailler jeunes.
 La reconnaissance de la pénibilité ! Tout salarié exposé à des conditions de travail qui réduisent son espérance de vie doit bénéficier d’une réduction de durée de carrière.
 Une meilleure prise en compte des carrières morcelées et de la précarité !
Il s’agit notamment des périodes de chômage, de maladie, de stage ou encore de RSA.
 La révision des droits familiaux de retraite ! Ils doivent devenir plus redistributifs afin de bénéficier davantage aux foyers modestes et aux femmes.
 Le renforcement des possibilités de choix ! La possibilité de partir en retraite à taux plein après une carrière complète, sans condition d’âge, doit devenir une réalité.
C'est seulement si ces revendications étaient satisfaites que la CFDT accepterait que les gains d'espérance de vie soient partagés de manière équilibrée entre durée de cotisation supplémentaire pour ouvrir des droits à taux plein, et temps de retraite supplémentaire.
Par ailleurs:
 La contribution des revenus du capital au financement des solidarités doit être renforcée pour consolider la prise en charge des éléments de redistribution du système, des effets du papy-boom, ainsi que des conséquences de la crise.
 Les salariés qui ont été mobiles et ont changé de caisse de retraite ne doivent plus être pénalisés. Une réflexion doit s’engager sur les éventuelles conditions d’unification des différents régimes.
Parce que la réforme du gouvernement n’en est pas une,
Parce qu’une véritable réforme est nécessaire,
Parce qu’une autre réforme est possible,

LA CFDT PROPOSE UN PROJET ALTERNATIF CRÉDIBLE


SUR LES RETRAITES.

ELECTIONS ELECTIONS ELECTIONS

La CFDT remporte les elections professionnelles sur le site de fos
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jeudi 6 mai 2010

bonne nouvelle pour la concurrence

Le géant de l'acier ArcelorMittal étudie un projet d'externalisation d'une partie de ses services informatiques en Europe, comme il l'a déjà fait au cours des derniers mois pour la comptabilité, délocalisée en Pologne et en Inde .
Si le resultat ressemble à celui d'orange en terme de service il va falloir apprendre à travailler lentement

Dioxine quelle verite

mercredi 7 avril 2010

mardi 6 avril 2010

Paroles de direction

La direction d'Arecelormittalfos nous annonce que l'on est en conjoncture basse  malgre un fonctionnemnt à deux hauts fourneaux et avec un niveau de commande correct pour le deuxieme trimestre .
Loin de nous l'idée de penser que c'est pour nous imposer nos conges :
en periode basse l'employeur decide de la repartition des rtt ( 80% pour l'employeur 20% pour l'employé )
en periode haute c'est l'inverse ( 80% pour l'employé 20% pour l'employeur )
lorsque l'on n'est pas de bonne foi on fait dire ce qu'on veut à un accord (cap 2013)

jeudi 1 avril 2010

si seulement certain avait été patient pour declencher le conflit maintenant

LA PROVENCE Publié le jeudi 01 avril 2010 à 09H05


Fos : ArcelorMittal sort de la crise

L'aciérie a rallumé son second haut fourneau et recrute



Carlos Espina, directeur de l'acièrie de Fos. "Nous recrutons 70 personnes en CDI et 150 intérimaires

Photo J.-L.C.

Carlos Espina, le directeur du site ArcelorMittal de Fos, a le sourire. Pour la première fois depuis la fin de 2008, il a le sentiment que la crise est enfin passée. "Nous restons prudents, mais le fait est qu'il y a une remontée progressive des commandes. Le temps du chômage partiel est passé, le second haut fourneau a été rallumé le 25 mars."



Le lendemain, l'outil qui devra être entièrement rénové, comme le premier l'a été avant la crise, livrait sa première coulée. "Si cela a pu être le cas, c'est parce que durant ces derniers mois, malgré la crise, nous avons investi 6 millions d'euros pour lui permettre de fonctionner correctement en attendant que le groupe se prononce sur sa remise en état complète. La décision est attendue pour l'été de cette année."



Un investissement de plus de 100 millions, qui permettra à l'aciérie de Fos de poursuivre sa production dans des conditions optimales. Carlos Espina, un ancien du groupe espagnol Acéralia -l'une des trois composantes fondatrices d'Arcelor avant le rachat par Mittal-, explique que "la crise traversée en 2009 a été la pire depuis la Seconde Guerre mondiale".



La demande a chuté de plus de 50% et la production en a fait autant. Pour faire face, le site a usé de mesures de chômage technique (20 jours en 2009) et surtout, a permis le départ volontaire de 450 personnes, principalement rattachées à des fonctions dites de "support". De sorte que l'effectif actuel du site est de 2700 personnes.



Aujourd'hui, l'activité est encore très en-deçà du potentiel du site de Fos (sa production annuelle normale avoisine les 4,5 millions de tonnes). "Le plan de départs volontaires se passe sans brutalité. Il se déroule jusqu'en juin". Pourquoi ? "Pour permettre le transfert des savoirs, répond Carlos Espina. Et puis avec la tendance à la reprise qui se fait sentir, nous avons entrepris de recruter 70personnes en CDI pour des opérations de maintenance interne. Nous allons aussi recruter 150 personnes en intérim. Nous réactivons également la sous-traitance".



Autre bonne nouvelle : "Un investissement de 17millions d'euros va être consacré à la mise en place d'une installation de dépoussiérage." Bref, Fos retrouve quelques couleurs.

Jean-Luc CROZEL

mercredi 24 mars 2010

Le commerce c'est donc la guerre

Gilles RAVEAUD

© Gilles RAVEAUD pour l’Economie politique

24 mars, 2010 de Gilles RAVEAUD

Le ministre allemand de l’économie, Wolfgang Schäuble, a donc répondu aux critiques faites par Christine Lagarde à la compétitivité allemande qui nuit à l’ensemble de la zone euro (ce qui est vrai) que “si l’Olympique Lyonnais jouait un peu moins bien, les choses seraient plus faciles pour le Bayern Munich, mais ce n’est pas comme cela qu’on fait de la politique de concurrence”.

Cette réponse est très intéressante dans ce qu’elle révèle des représentations de l’économie qu’ont les dirigeants, surtout lorsqu’on se rappelle que le sport est une forme euphémisée de la guerre.
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jeudi 11 mars 2010

greve à dunkerque

La Voix du Nord


Dunkerque : des revendications salariales chez un
prestataire de services d'Arcelor Mittal
mardi 09.03.2010, 21:56 Région

Des négociations ont lieu depuis cet après-midi entre les représentants d'une
intersyndicale (CFTC, FO, CGT, CFDT) et la direction de Harsco Metals (ex-Multiserv),
basée à Grande-Synthe, près de Dunkerque.
Les salariés réclament une augmentation mensuelle nette de 100 euros. Les
négociations continuent en cette soirée de mardi.
Les quelque 850 salariés de Harsco Metals travaillent sur les sites d'Arcelor Mittal à
Isbergues, Valenciennes, et surtout Mardyck et Dunkerque. Prestataires de services, ils
assurent le nettoyage industriel, l'oxycoupage, la conduite d'engins, de ponts... L'appel à
la grève risque d'avoir des effets sur la production du sidérurgiste, les salariés de Harsco
Metals y occupant des postes-clés.

mardi 9 mars 2010

Lu dans la presse: comment les entreprises exploitent le filon Quotas CO2

La Région wallonne vient de s'accorder sur l'octroi des quotas de CO2 pour la relance des hauts fourneaux liégeois. Un effort qui coûtera de "40 à 60 millions d'euros". Problème : ArcelorMittal dispose d'un surplus de quotas de CO2, pour 202 millions d'euros. Bingo ?
Pour comprendre, une petite explication s'impose : en application du protocole de Kyoto les entreprises polluantes doivent, pour exercer leurs activités, disposer d'un quota d'émissions de gaz à effet de serre. Un quota fixé par branche d'activité et par pays, le tout supervisé par la Commission européenne pour ce qui concerne l'Union européenne. Il existe un "marché" de ces quotas : les entreprises qui en ont besoin peuvent acheter des quotas aux entreprises qui en ont trop. Le mécanisme est complexe et est en passe d'être revu, mais il a engendré des situations assez particulières.

Tout le monde s'accorde en effet pour dire que les quotas d'émissions ont été attribués à certains secteurs de manière particulièrement généreuse.
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jeudi 11 février 2010

SALAIRES 2010 : la CFDT dit NON!

Cette négociation 2010 sur les salaires était très attendue. Après 18 mois de crise économique et de difficultés sociales, l’avancement des réunions de négociation en début d’année a laissé penser aux salariés que la Direction avait entendu le message et la revendication portée par la CFDT.
...
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mardi 9 février 2010

INTERESSEMENT.......................NIET

LA CFDT NE SIGNE PAS



Lors de ces négociations, notre direction « jusqu’au boutiste » a maintenu le compteur accidents du travail comme élément de calcul de l’intéressement.
En fait, plus on déplore d’accidents, moins on touche d’intéressement.
La CFDT depuis plusieurs années a toujours refusé que cette brèche soit ouverte
En effet : devons nous rappeler que l’accident du travail n’est pas un acte délibéré mais subi , avec des conséquences parfois terribles sur l’intégrité physique et mentale de l’accidenté et de ses proches !
Nous n’accepterons pas de surajouter la peine économique à la peine physique ! Par ailleurs, nous craignons le grand retour de la « chasse aux sorcières » pour ne plus déclarer les accidents et culpabiliser l’accidenté. Des pharmacies « pirates » pour soigner hors infirmerie et sans déclaration vont-elles de nouveau voir le jour ?
La responsabilité de la sécurité étant celle de la direction, comme le stipule le droit du travail, si malheureusement nous comptabilisions trop d’accidents, c’est la Direction qui devrait être encore plus pénalisée et NON LES TRAVAILLEURS !
Si dans un avenir proche, nous aurons un intéressement minoré avec des copains meurtris dans leur chair, la CFDT n’exonèrera pas de toute façon la Direction de ses responsabilités et renverra les éventuels signataires à leur déontologie et morale …
La CFDT a toujours demandé que le taux de fréquence « accidents avec arrêts » et « postes aménagés » soient remplacés par un indicateur de bonne utilisation des plans d’actions issus des analyses accident que nous développons systématiquement.
C’est dans cet esprit que la CFDT envisage une bonne sécurité applicable à tous et toutes, co traitants inclus, et non en pénalisant les travailleurs de la sorte