mercredi 29 septembre 2010

lakshmi le magicien : abracadabra

LA SCISSION DE TOUS LES DANGERS

Ils nous racontent une belle histoire...

Lakshmi Mittal a fait part de sa décision de regrouper au sein d'une nouvelle société, appelée provisoirement "SPINCO", les établissements du Groupe intervenant dans le domaine des aciers inoxydables et alliages spéciaux et ainsi de nous sortir définitivement du groupe ArcelorMittal.
Cette société, dotée d'une certaine autonomie, interviendrait sur les marchés en parallèle avec le groupe ArcelorMittal. On notera que l'actionnaire majoritaire restera, pour un temps, L. Mittal lui-même.
Très peu d'informations sont en fait disponibles sur les raisons de cette décision, et sur les intentions réelles de l'actionnaire majoritaire. La communication monocorde, relayée par le management, met principalement l'accent sur l'exaltation de cette nouvelle aventure. « Faites-nous confiance » osent-ils déclarer ! Sur la base de quoi ? Rien n'est écrit ou si peu.
Au vu du peu d'informations disponibles et du peu de garanties sociales et industrielles, la CFDT analyse cette scission comme une démarche financière de L Mittal dont l’unique objectif est la valorisation de son patrimoine, plutôt que comme un projet industriel et de développement durable.
La CFDT ne comprend pas l’intérêt de cette scission, alors que le segment STAINLESS est performant, qu'il a bien traversé la crise, qu'il dégage du cash, et qu'il est bien positionné sur les marchés des nouvelles technologies.
L'argument selon lequel la scission donnerait plus de liberté de manœuvre à notre management ne tient pas. Dans le Groupe ArcelorMittal tout peut être proposé mais un seul décide: L. Mittal. Actionnaire majoritaire de SPINCO, il est fort peu probable que son style de management change.
Ainsi la CFDT voit comme conséquence possible de cette scission, la remise en cause des acquis sociaux des salariés du Groupe ArcelorMittal. Nous risquons de perdre un socle d’accords fondamentaux (CAP2013, Prévoyance, Participation, GPEC, Séniors, Gestion du stress….) !
Une autre menace pèse sur cette nouvelle entité SPINCO qui regroupe des savoir-faire, des compétences, des technologies, des recherches du premier ordre.
En effet, on peut affirmer aujourd'hui que les attentes de l'Humanité en termes d'énergie renouvelables, de développement durable font converger la demande en matériaux nouveaux vers STAINLESS.
Les ingénieurs, chercheurs, techniciens, ouvriers de STAINLESS développent aujourd'hui une gamme de produits du plus grand intérêt dans le domaine du solaire photovoltaïque, thermique et thermodynamique, ainsi que pour le développement des piles à combustibles, du traitement de la biomasse, de la supraconductivité, etc…
Ajoutons à cela les alliages inoxydables duplex aux performances exceptionnelles, les matériaux magnétiques qui permettent de minorer les pertes d'énergie, et une large gamme de produits résistant à la corrosion.
Ainsi, une conséquence possible de cette scission pourrait être une prise en main par des forces hostiles extérieures (si l'opération financière n'était pas la réussite espérée par Mittal), par exemple des fonds de pension, avec tous les risques possible de dépeçage des technologies, des produits et des procédés détenus par SPINCO.
La CFDT exprime ses réserves par rapport à ce projet et compte ralentir la démarche afin de prendre le temps nécessaire (donner un avis dans les instances est aujourd'hui impossible) pour obtenir des réponses précises, des clarifications, et des garanties quant à l'impact industriel, social et de développement du projet de scission.

Conclusion

Le Groupe AM veut aller vite dans sa démarche de scission. Alors pourquoi un tel empressement à vouloir coter Spinco sur les plus grandes places boursières ? Est-ce cela le but ultime de l'opération, faire de l'argent ? Nous pouvons le craindre et cela au détriment des outils jugés peu rentables. Car à écouter les arguments « fallacieux » des dirigeants, expliquant que les inox ont été les grands oubliés d'AM au moment des choix d'investissements, ils ne sont guère rassurants quant à la pérennité de l'ensemble des installations de SPINCO. Puis, quel aveu ! Dire que les inox n'ont pas bénéficié des investissements nécessaires c'est avouer que les dirigeants n'ont pas été à la hauteur. Pourtant, ce sont les mêmes qui, aujourd'hui, nous disent « ayez confiance en nous et suivez-nous ». C'est gonflé !

Non ! Non, la CFDT ne laissera pas partir des milliers de salariés dans une aventure risquée. Elle exigera une totale transparence de ce projet (qui n'en n'est plus un) et surtout des garanties fermes quant à l'avenir de l'ensemble du personnel et des outils.

Le 28 septembre 2010

lundi 27 septembre 2010

encore une idée originale

On peut toujours croire que les parts de marche se gagnent en supprimant du personnel



Sidérurgie

ArcelorMittal prévoit 10.000 suppressions d'emplois en 2010
Source : La Tribune.fr - 14/12/2009


ArcelorMittal confirme étudier la suppression de 10.000 emplois en 2010 afin de reconquérir des parts de marché perdues en Europe.

ArcelorMittal, le numéro un mondial de la sidérurgie, envisage de supprimer quelque 10.000 emplois dans le monde en 2010. Le groupe a ainsi confirmé une information des Echos. La France ne devrait cependant pas être concernée par ce plan, selon des sources proches du comité d'entreprise européen du groupe. En un an, le nombre de salariés du géant industriel dans le monde a été réduit de 39.000 personnes pour passer à 287.000.

Le but de cette opération est une réduction des coûts de production qui devrait permettre de regagner des parts de marché perdues dans un contexte d’intensification de la concurrence.

Le groupe de sidérurgie prévoit cependant une reprise de l’activité au second semestre 2010 qui devrait permettre aux installations de fonctionner à 70% de leurs capacités scontre 50% cette année.

vendredi 10 septembre 2010

retraites notre position




Déclaration de la commission exécutive CFDT - Réforme des retraites, mobilisation forte, réponse faible



Les mobilisations  ont été massives et réussies. Elles ont contraint le président de la République et le gouvernement à entendre la voix des salariés. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à juger la réforme profondément injuste et inefficace.

A ce jour, les légères améliorations présentées par le président de la République ne règlent pas les problèmes de fond de la réforme.

La CFDT refuse toujours de réduire la question de la pénibilité à celle de l’incapacité. L’élargissement du nombre de bénéficiaires potentiels et le recours à une commission pluridisciplinaire constituent un premier pas. Les autres dispositifs proposés sont trop imprécis.

Sur les carrières longues, rien n’est réglé ! La mise à l’écart des salariés qui ont commencé à travailler à 18 ans est inéquitable. Les autres salariés concernés par les carrières longues vont toujours subir un durcissement de la mesure.
Sur les poly pensionnés, le président de la République affiche un objectif, mais aucune modalité pour l’atteindre.

La volonté de ne pas revenir sur les bornes de 62 et 67 ans frappe les salariés aux carrières précaires et les plus modestes. L’essentiel du financement de la réforme continue de peser sur leurs épaules.
Les réponses apportées aujourd’hui par le président ressemblent à du bricolage. Elles sont la conséquence du refus d’une vraie mise à plat du système et d’un débat de fond comme la CFDT le réclame.

analyse CFDT LIRE ...



lundi 6 septembre 2010

EPI new look

Comme on peut l'observer sur la photo le pantalon ne fait plus partie des EPI obligatoire !