jeudi 24 mars 2011

Ingérence dans la vie privée chez ARCELORMITTAL

note de la direction ce jour :
en dehors des heures ouvrables le comportement des employes d'ARCELORMITTAL doit etre exemplaire
NOUS ATTENDONS AVEC IMPATIENCE LA PROCHAINE NOTE SUR LA FACON DE S'HABILLER PUIS CELLE DE ...

mercredi 9 mars 2011

surprenant : une bonne idée chez ARCELORMITTAL MEDITERRANEE

Saint-Chély Un projet de réseau de chaleur avec ArcelorMittal


La commune de Saint-Chély-D’apcher souhaite réaliser un réseau de chaleur avec récupération de l'énergie fatale du site ArcelorMittal et chaufferie bois.
La commune avait comme projet initial, la réalisation d'un réseau de chaleur avec chaufferie bois pour desservir les principaux bâtiments publics situés en centre-ville.
Ce projet connaît des changements importants et change d'envergure grâce à la construction prochaine d'une nouvelle ligne de recuit sur le site industriel d'ArcelorMittal.
Quelle relation entre ces deux projets ? ArcelorMittal, en augmentant sa production, produira de l'énergie fatale, c'est-à-dire inutilisée, en quantité importante.
La commune de Saint-Chély-D’apcher, après concertation avec les dirigeants du site, a décidé de s'engager dans la création d'une chaufferie bois de forte puissance qui fournira de l'énergie thermique à l'entreprise ; dans la récupération de l'énergie à basse température produite par l'usine pour alimenter un réseau de chaleur qui desservira des équipements collectifs (lycée, collège, écoles, piscine…), des logements sociaux et des maisons particulières.
Afin de préciser les besoins en énergie thermique des différents bâtiments, plusieurs questionnaires ont été retournés par les gestionnaires d'équipements publics et par les gestionnaires d'habitats collectifs. Le même questionnaire a été adressé aux particuliers situés sur le tracé prévisionnel du réseau.
Le 28 janvier dernier, le conseil municipal a délibéré pour que ce projet voit le jour sous la forme d'une délégation de service publique concessive.
Ainsi, après une procédure de mise en concurrence, la commune choisira le prestataire de service (compagnie de chauffage) qui réalisera l'opération.
La chaufferie et le réseau de chaleur seront intégralement financés, déduction faite des subventions, et construits par le délégataire, spécialisé dans les questions de chauffage urbain.
Il gérera ensuite le service public de distribution d'énergie calorifique et vendra de la chaleur aux différents usagers, à un tarif contractuellement convenu en amont avec la commune.
Ce projet permettra à la commune de s'inscrire dans le cadre du Grenelle de l'Environnement en visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre mais permet également d'offrir aux usagers la possibilité de réduire et stabiliser leurs dépenses énergétiques.

mercredi 2 mars 2011

Grève à ArcelorMittal Liège: phase à chaud à l'arrêt

Le haut-fourneau d'ArcelorMittal Liège (HFB) est à l'arrêt depuis mardi matin à la suite d'un mouvement de grève dont les répercussions se font sentir dans toute la phase à chaud liégeoise.
01 Mars 2011 18h17
Le mouvement de grogne a entraîné une riposte de la direction d'ArcelorMittal Liège qui a annoncé l'arrêt de tous les investissements dans la phase liquide, estimant que la confiance est "rompue". La grève qui a éclaté ce mardi trouve son origine dans des revendications salariales de travailleurs du haut-fourneau ainsi que dans des problèmes liés à la sécurité, a-t-on appris auprès des syndicats CSC et FGTB.
Syndicats: "La direction traîne depuis trop longtemps"
"Les revendications des travailleurs sont plus que légitimes. On est prêt à négocier mais la direction traîne depuis trop longtemps. Ces derniers mois, les travailleurs ont relevé des défis énormes. C'est dommage que la direction ne fasse pas la même chose", a expliqué à l'agence BELGA David Camerini, président de la délégation CSC-Metal d'ArcelorMittal Liège. Si les outils de la phase à froid tournent normalement, l'arrêt de la phase à chaud pourrait, dans les heures prochaines, paralyser à son tour la phase à froid qu'elle alimente.
 Direction: gel des investissements
De son côté, la direction d'ArcelorMittal a annoncé mardi, dans une lettre ouverte au personnel des sites liégeois du géant sidérurgique, l'arrêt de tous les investissements dans la phase liquide. "Nous ne pouvons pas investir dans un outil qu'on détruit. Nous avons donc décidé l'arrêt de tous les investissements dans la phase liquide, tant que nous ne retrouvons pas un fonctionnement social correct", écrit la direction. Tout en rappelant que le phase liquide a subi trois arrêts sociaux depuis un mois (les 25 janvier, 18 février et ce mardi, ndlr), la direction souligne également que l'arrêt de travail de ce mardi s'est déroulé "alors même que des discussions sont en cours" et "qu'il n'y a pas eu de conciliation". "Aujourd'hui, nous avons franchi la ligne rouge. La confiance est rompue. Une réunion était prévue ce mardi au niveau européen pour faire le point sur nos projets d'avenir. Elle a dû être annulée en dernière minute", déplore encore la direction.
ArcelorMittal arrête les investissements dans la phase liquide
A Liège, le groupe ArcelorMittal vient de décider l'arrêt de tous les investissements dans la phase liquide. La tension entre direction et syndicats est subitement montée d'un
cran. C'est l'action des employés qui ont provoqué l'arrêt du haut fourneau d'Ougrée qui explique cette décision.
"Nous ne pouvons pas investir dans un outil qu'on détruit". La direction d'Arcelor Mittal n'y va pas par quatre chemins. Elle décrète l'arrêt de tous les investissements dans la phase liquide tant qu'elle ne retrouve pas "un fonctionnement social correct".
Depuis un mois, la phase liquide de la sidérurgie liégeoise a subi 3 arrêts, le 25 janvier, le 18 février et ce 1er mars. Des employés ont provoqué l'arrêt du haut fourneau d'Ougrée. Ce sont des travailleurs du secteur énergie, où selon les métallos, les salaires sont les plus bas. En réaction, la direction d'Arcelor a fait poser des charges d'arrêt comme le prévoit la procédure, et ceci alors que les commandes requièrent un besoin d'acier.
C'est donc l'escalade dans un contexte social tendu depuis plusieurs mois. Les ouvriers du secteur énergie ne reprendront le travail que si leurs revendications sont
rencontrées, la FGTB dénonce l'absence de dialogue entre employés et direction, quant à l'état major d'Arcelor Mittal, il a écrit une lettre ouverte à l'ensemble du personnel,
estimant que la ligne rouge est franchie et que la fragilité sociale actuelle compromet le futur de la sidérurgie liégeoise, un secteur actuellement on ne peut plus chaud.